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De do en ré.

6 août 2012

Fascisme musical.

Coup de gueule. Enervement. Et d'autres encore. 

Moi, j'ai fait le concervatoire.Si l'armure n'est pas en si bémol majeur et s'il n'y a pas une relative mineure toute les deux mesures, c'est pas de la musique. Le rap ? C'est même pas de l'art. La musique électronique ? Le jour ou on pourra accorder un ordinateur en mi 7ème mineur on pourra peut être en parler. 

Voilà le genre de discours qui me donne envie de commettre un meurtre. Alors qu'on parle aujourd'hui de la bande dessinée comme du 8ème art, que le cinéma a sa place parmi les arts majeurs depuis plusieurs décennies maintenant, pourquoi devrait-on juger avec autant de mépris ce qui ce fait aujourd'hui ? Hors du jazz point de salut, Herbie Hancock et Marcus Miller sont les derniers musiciens de ce monde... Que ne faut-il pas entendre ? Du fascisme musical, rien d'autre. Bien sûr, je ne vous demande pas de porter aux nues Carla Rae Jepsen ou de vouer un culte à Gustavo Lima, mais il est temps d'admettre que la musique d'aujourd'hui, elle ne se limite pas à l'archeo jazz, au festival de Marciac et à Vivaldi. 

On peut être musicophile et aimer la musique électronique. Oui oui, je vous assure. Jetez un oeil à ma playlist "Things I like" sur deezer, et vous verrez que je passe des doors aux Prodigy, d'Herbie Hancock à Childish Gambino, de Bix Berderbecke à Eminem. Parce que d'une manière ou d'une autres, tous ces grands artistes ont un véritable point commun. Ils créent, ou ont créé. Chacune de leur composition est un renouvellement, et c'est finalement le seul critère pour juger de la qualité artistique d'une oeuvre sonore. Il n'y en a pas d'autre. La manière, la technique, le genre ne préjugent en rien de la qualité de la création. 

"Oui, mais techniquement, il y a un travail plus approfondi dans le jazz ou dans la musique classique." C'est faux, archi faux, ultra faux. Vous avez essayé de dire les paroles en même temps qu'Eminem sur n'importe laquelle de ses chansons ? Je peux vous assurer qu'en terme de diction, on se rapproche du niveau de difficulté de n'importe quelle sonate de Chopin au piano...La musique classique a sa culture, son environnement, qui je l'accorde est très particulier. Il en va de même du Jazz. Je suis volontairement très généraliste, car finalement qu'on parle de blues fusion ou de new jazz, c'est pareil; Même si c'est ma formation musicale et mes origines, j'ai tendance à les renier aujourd'hui; les amateurs font preuve de trop d'imperméabiltié. La "new wave" en Jazz ne s'apprécie plus qu'en perfomances techniques, que le profane ne peut pas apprécier. Et c'est dommage. C'est une nécrose. 

 

Tchuss;

Selim.

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7 juillet 2012

Nouveautés, amour et cyber aventure.

Bonjour à tous ! 

 

Voilà un long moment que je n'ai pas écrit, pour diverses (mauvaises) raisons. Un billet en deux temps cette fois-ci; tout d'abord vous parler d'un nouveau concept que je vais mettre en place, ensuite vous parler des plus belles chansons d'amour, l'article que je vous avais promis il y a déjà deux semaines. 

J'ai créé une playlist collaborative sur deezer, dont voici le lien : http://www.deezer.com/fr/music/playlist/94012961. Le principe est simple : vous fournissez cette playlists avec vos coups de coeurs, et une fois par mois, j'écris un article sur un des artistes que vous m'avez fait découvrir ou redécouvrir. Je pense que ça peut être vraiment chouette, si vous jouez le jeu bien entendu :)

Entrons dans le vif du sujet, les plus belles chansons d'amour. Ceux qui me connaissent un peu sauront que cette idée n'est pas anodine, mais là n'est pas la question. Je vais procéder par genre, car s'il existe un sentiment pluriel, c'est sans aucun doute l'amour... On aime tous d'une manière différente, pour des raisons différentes, dans des concepts différents; il existe parallèlement beaucoup de chansons d'amour différentes. 


 

Les "Please come back."


 

Ce sont ces chansons de post rupture, ou l'homme assez généralement déclame avec ardeur son amour à celle qui l'a quitté. Le genre de chanson que tu passes en boucle quand la minette que tu as chopé au Duplex te rappelle pas. Ou lorsque tu apprends que la mère de tes trois enfants te quitte pour se pacser avec ta soeur, au choix. Et là, la concurrence est rude. J'en ai choisi deux, assez arbitrairement, sans doute parce que je les écoutais quand je refusais de sortir de mon lit lorsque ma petite copine de 6ème m'a envoyé un mot en cours de maths pour me dire qu'elle me quittait pour sortir avec Pierre, le mec de 5ème qui avait déjà des muscles et un peu de barbe alors que je n'avais pas encore d'acnée et que ma mère choisissais mes fringues.

Plus sérieusement, ce sont deux légendes de la chanson d'amour, dans des styles et des langues différentes. Et pourtant, on a envie de rappeler son ex dès qu'on en écoute une . Still loving you, de Scorpion, et Ne me quitte pas, de Jacques Brel.

Ne me quitte pas n'était pas sur dailymotion en version originale, et il est hors de question de vous proposer une reprise de Brel. Voici donc un lien youtube : http://www.youtube.com/watch?v=aNkydsPK6ww
Prenez le temps de savourer un peu ces deux chansons avant de lire l'analyse. Faites vous votre propre opinion, repensez à celle ou celui qui vous a lâchement abandonné à deux semaines de vos exams, celui qui a couché avec votre voisine pendant que vous étiez parti lui acheter son cadeau d'anniversaire, mais que vous ne parvenez pas à oublier pourtant. Repensez y, laissez vos yeux s'humidifier un peu, prenez le temps d'esquisser un sourire et de vous dire "j'suis bête parfois". Ca y est, vous avez fait tout ça ? Alors on peut commencer.
Scorpion d'abord. C'est magique. Combien de couples ont pu se créer sur cette chanson, depuis 1984 jusqu'à nos jours ? Issue de l'album Love at First Sting, l'excellent Rudolf Shenker, guitariste soliste du groupe, et le non moins excellent Klaus Meine, le chanteur, parviennent à donner vie à ce sentiment que nous avons tous ressenti une fois. Le lyrisme de la guitare, malgré son côté très rock, donne une perspective assez incroyable aux paroles; comme si la guitare chantait, comme si elle nous invitait à faire cet effort surhumain, celui de ravaler cette maudite fierté, et d'accepter de se plier en quatre pour la faire revenir. Avouons le messieurs, combien de femmes avons nous perdu par fierté ? Cette chanson, c'est une hyme au courage et à l'abnégation. Personne ne peut l'écouter sans penser à toutes celles qu'on aurait du rappeler. Un conseil, gardez toujours un exemplaire de Still Loving You sur votre iPod, baladeur, lecteur cassette, tourne disque ou que sais-je; ça vous évitera peut être d'être un abruti imbu de lui même au moins une fois dans votre vie.
Brel maintenant. C'est lorsque j'écoute Brel, Brassens ou Gainsbourg que j'sors la phrase typique du mec aigri, qui pense avoir 45ans dans sa tête parce qu'il écoute un peu de bonne musique : "La chanson française est morte en 1970." Bah ouais, qui maîtrise avec autant de finesse la langue de Molière que feu le trublion du plat pays ? Mathieu Chedid peut être? C'est bon, certes, mais de là à dire que c'est de la poésie... Brel, c'est un poète. Il met des mots simples sur ce que l'homme s'échine encore à comprendre, il te dit ce que tout le monde a déjà vécu avec une facilité déconcertante. Et finalement, c'est ça l'art; sublimer le quotidien. J'vais pas vous refaire mon speech sur le rôle transcendental de l'oeuvre d'art, mais c'est l'idée. Imaginez vous être le premier à dire "On a vu souvent, rejaillir le feu, de l'ancien volcan, qu'on croyait trop vieux" à votre ex. Bah j'peux vous assurer que ça aurait surement mieux fonctionné que d'lui envoyer les clés de la fiat 500 dont elle rêvait depuis 5ans. Ce que Brel nous dit avec "Ne me quitte pas", c'est qu'il faut savoir faire preuve de simplicité et de sagesse lorsque les sentiments s'emmèlent. Plus facile à dire qu'à faire me direz vous, et je vous approuverais; c'est facile quand on s'appelle Jacques Brel. Non, n'essayez pas de changer de prénom, c'est pas ce que je voulais dire.
Dans une dimension un peu moins légendaire, mais puisqu'on aime se faire du mal quand on est triste, je citerai en plus, de manière non exhaustive : Love the way you lie (surtout pour le dernier couplet d'Eminem), Finir Mal d'Orelsan, Caroline de MC SolaarDésormais de Charles Aznavour, Je ne t'aime plus de Manu Chao.

Les "She is the one."

Ca y est, vous l'avez récupérée, ou alors elle n'est jamais partie, ou il a toujours été là pour vous. Quoi qu'il en soit, félicitations, merci d'nous balancer votre bonheur en pleine tronche, à nous, pauvres célibataires aux moeurs douteuses et à la sexualité débridée. Ouais, j'suis content pour toi mec, ouais elle à l'air génial, mais non j'ai pas envie d'aller dîner avec vous. Tu comprends, c'est bien plus excitant de mater le dernier True Blood en caleçon dans mon lit que j'ai pas quitté depuis 3 jours, en mangeant la part de pizza que j'ai pas terminé hier midi. 
Bref, vous l'aurez compris, ce sont ces chansons qu'on sifflotte toute la journée quand la minette du Duplex nous a rappelé, ou quand la mère de tes trois enfants a giflé ta soeur quand elle a essayé de l'embrasser. La situation est radicalement différente, t'es heureux et t'as envie de le faire savoir. Il y en a plein dans le genre, mais vu que l'article commence déjà à être sacrément long, j'vous en ai sélectionné une seule, qui sort du lot selon moi; 
Elle, de Debout sur le Zinc. Encore une fois, pas de vidéo de qualité sur dailymotion, donc voici un lien youtube : 
Et alors, la votre, elle a des idéaux vertigineux ? Elle part à la recherche de son identité ? Sérieusement, cette chanson, c'est un peu une hymne (ouais j'aime dire hymne, et alors ?) à la féminité. Musicalement c'est propre, original, sans casser trois pattes à un canard toutefois. Mais j'aime, et ça donne envie d'aimer.

Les "You do not know me, but I'm in love with you."

Le coup classique de la grande déclaration. Le parfait inconnu ou l'amie d'une vie, "I just met you, and this is crazy; here's my number, so call me maybe." Encore une fois, beaucoup de chansons me passent par la tête, et j'ai décidé d'en sélectionner deux seulement, en français une nouvelle fois. 
Debout sur le zinc sont encore à l'honneur, puisque j'ai sélectionné leur chanson au titre évocateur, La déclaration; pour la seconde, une chanson un peu particulière puisqu'elle ne s'adresse pas directement à celle que vous avez cherché toute la nuit dans Paris pour vous rendre compte qu'elle habite en face de chez vous; c'est une chanson narrative, déclamée par l'excellent Claude M'Barali, que vous connaissez sans doute plus sous le nom de MC Solaar. Cette chanson s'intitule Coup d'oeil dans le métro.
 

Pas grand chose à ajouter sur ces deux petites merveilles; Debout sur le Zinc nous offre le mode d'emploi pour déclarer sa flamme. MC Solaar scénarise une rencontre improbable dans un des lieux les plus détestables du monde, le métro parisien. C'est beau, c'est fin, c'est léger, ça donne envie. Bah ouais, merde, pourquoi ça n'arrive que dans les chansons ? Moi, quand je jette un coup d'oeil dans le métro, je revois jamais la diaphane qui a eu l'immense privilège d'être l'objet de mon regard pour quelques longues secondes. Et si c'était mieux comme ça ? Si le charme de ces rencontres, c'était justement leur éphémérité ? Sur ces méditations d'une profondeur assez incroyable, je vous laisse, avec plein de belles images dans la tête, et des envies d'amour plein le caleçon, ou le coeur pour les plus romantiques.
Tchuss;
Selim.
21 juin 2012

Pour vous faire patienter... La playlist des juste pour.

Puisque vous n'aurez pas mon prochain article avant la semaine prochaine, j'ai décidé de vous poster ma playlist de voyage, en espérant que ça vous inspirera... Sous une forme que je vais institutionnaliser : le morceau, l'artiste, et une justification qui commencera par juste pour. Have fun, dites moi ce que vous en pensez, partagez, twittez et retweetez :)

 

Alors on danse, Kanye West, juste pour le remix.

Alors on danse, Stromae, juste pour l'original.

Arrache moi, Louise Attaque, juste pour le violon.

Babylon Rule Dem, Groundation, juste pour la nostalgie.

Begin, Macdon, juste pour la beauté du geste.

Bienvenue chez moi, Stromae, juste pour la découverte

Boom boom pow, the black eyed peas, juste pour se motiver.

Cigaro, System of a Down, juste pour oublier.

Cleanin' out my closet, Eminem, juste pour la rage.

Coming home, Diddy, juste pour rire.

Cruisin', Mac Miller, juste pour voyager.

D.A.N.C.E, Justice, juste pour s'enjailler.

Désolé, Sexion d'Assault, juste pour se rappeler les colos.

Don't phunk with my heart, The black eyed peas, juste pour Fergie.

Down the Road, C2C, juste pour swinguer.

E.T, Katy Perry Ft Kanye West, juste pour une fois.

Fack, Eminem, juste pour se moquer.

Finir Mal, Orelsan, juste pour se souvenir.

Folsom Prison blues, Johnny Cash, juste pour ne pas y penser.

Ghost before the wall, Asaf Avidan & the Mojos, juste pour imaginer.

GHOST! Kid Cudi, juste pour l'ectoplasme.

Gold Digger, Jamie Foxx Ft Kanye West, juste pour le déjà-vu.

Harder, better, faster, stronger, Daft Punk, juste pour le mythe.

Heartbeat, Childish Gambino, juste pour les punchlines.

Her Lies, Asaf Avidan and the Mojos, juste pour l'envie d'y parvenir.

Herbman Skank, le peuple de l'herbe, juste parce que parfois j'ai envie d'avoir 16 ans à nouveau.

History goes, le peuple de l'herbe, juste pour la teinte métallique de cette voix.

Hypnotize, System of a Down, juste pour secouer la tête.

Calle Ocho, Pitbull, juste pour rêver d'anatomie.

I walk the line, Johnny Cash, juste pour se ranger.

Ils sont cools, Orelsan feat Gringe, juste pour le tandem.

Jackson, Johnny Cash feat June Carter, juste pour le sourire.

Je ne t'aime plus, Manu Chao, juste parce que je t'aime encore.

Je t'emmène au vent, Louise Attaque, juste pour s'apprivoiser.

Judge Not, Le peuple de l'Herbe, juste pour skanker.

Just lose it, Eminem, juste pour perdre le contrôle.

Like a G6, Far East Movement, juste pour vivre la nuit.

Lonely Day, system of a down, just pour ne pas être seul.

Love the Way you lie, Eminem feat Rihanna, juste pour le flow de malade mental.

Ma faute à toi, la rue Ketanou, juste parce que c'est pas ma faute.

Mama Sam, M, juste parce que j'veux voyager.

Me gustas tu, Manu Chao, juste parce que tu m'plais.

Mockingbird, Eminem, juste pour tordre des cous.

My Humps, the Black Eyed Peas, juste pour en jouer et en jouir.

Nightcall, Kavinsky, juste pour te réveiller.

On my Way, Cocoon, juste parce que j'suis pas toujours honnête.

Onde Sensuelle, M, juste parce que manier les mots comme il le fait, c'est lécher le clitoris de la langue française.

Only Girl, Rihanna, juste pour passer le temps.

Orchestra, the Servant, juste parce qu'on l'a tous chantée en yaourt.

Party Rock anthem, LMFAO, juste pour shuffler.

Give me everything, Pitbull feat Ne-Yo, juste pour se rappeler l'été dernier.

Plus rien ne m'étonne, Orelsan, juste pour comprendre.

Question! System of a Down, juste pour ne pas répondre.

Raggamuffin, Selah Sue, juste pour sa voix, ses yeux et sa présence.

Reckoning Song, Asaf Avidan and the Mojos, juste pour dancer avec le diable.

Rolling in the Deep, Adele, juste pour chanter un peu.

Rudeboy, Dub Incorporation, juste pour rester à gauche.

Sad Statue, System of a down, juste pour son rire.

Sexy and I know it, LMFAO, juste parce que c'est bien vrai.

Stan (live) Eminem feat Elton John, juste pour relativiser.

Stronger, Kanye West feat Daft Punk, juste pour y croire.

Suicide social, Orelsan, juste pour y renoncer.

Omen, The prodigy, juste pour ne pas tuer tous les utilisateurs du métro parisien.

Out of Space, The prodigy, juste pour courir plus vite.

The show must go on, Pink Floyd, juste pour prévoir l'usage de Brandao.

Trapped in my mind, Kid Cudi, juste pour ne jamais m'en échapper.

Shark in the Water, VV Brown, juste pour faire quelques brasses.

We are your friends, Justice, juste parce que vous êtes mes amis.

Wild Cuz I'm Young, Kid Cudi, juste parce qu'on est jeune et sauvage.

Without me, Eminem, juste parce que vous ne seriez rien sans moi.

Arcades, C2C, juste parce que c'est la meilleure.

24 mai 2012

Les covers.

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Bonjour ! Il va falloir que j'arrête de m'excuser à chaque fois du retard de mes articles, ça va faire redondant... Une dernière fois quand même : mes plus plates excuses, cette fois je suis en retard parce que... J'ai passé la semaine à sortir et à faire le geek. Voilà, c'est dit ! 

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de ces artistes qui reprennent d'autres artistes, dont la notoriété est souvent assez importante. La reprise est souvent appelée un "cover", couverture en anglais. Ces covers sont légions sur youtube et autre dailymotion; j'ai donc décidé de parler des deux groupes  qui m'intéressent le plus : Walk off the Earth et Karmin. Et oui, désolé pour les chauvins, aucun français à l'affiche dans cet article...

Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par le meilleur. Incontestablement. Walk off the Earth. Ils sont cinq, ils sont canadiens, et vous les connaissez sans doute même si vous le ne savez pas encore. Vous avez forcément vu sur youtube cette version complètement lunaire de Somebody That I used to know, originalement interprétée par Gotye. 35 millions de vues en moins d'une semaine. Un succès amplement mérité. Je n'ai jamais été un excellent guitariste; pourtant, une fois, j'avais essayé avec un ami de faire les accords pendant qu'il frappait les cordes; on a du s'entraîner 3 heures pour réussir à jouer Wonderwall d'Oasis. Alors vous imaginez le travail à 5 sur une guitare ? C'est une performance, vraiment. 

Le mieux dans tout ça, c'est n'est pas que de la performance. C'est de la musique. Vraiment. Chaque chanson est interprétée, véritablement reprise, réinventée presque. 

La voix de Gianni, le chevelu avec la barbe, est assez surprenante. Il a une amplitude impressionnante, et un flow de dingue. Sa reprise de Love the Way you Lie de Rihanna et Eminem est incroyable. En plus d'une maîtrise parfaite de la loop (une pédale à effet avec laquelle on enregistre des séquences musicales ou rythmiques), il parvient à chanter ce qu'Eminem déclame, avec une rythmique parfaite, un flow précis, une diction digne des plus grands rapeurs. Que dire de Sarah, la petite blonde sur la photo, à part peut être que j'ai envie de la demander en mariage à chaque fois qu'elle chante ? Plus sérieusement, sa voix n'égale pas en coffre celle d'Adele, elle n'a pas le charisme de Madonna, et pourtant... Un timbre très chaud, qui contraste à merveille avec celle plus rock n'roll de Gianni, une voix emprunte d'une douceur à faire craquer le plus endurci des célibataires... (Comment ça, je ne suis pas objectif ?) Notons par ailleurs qu'elle joue de la guitare, du Ukulele et du Piano. Tous les musiciens du groupes d'ailleurs sont plus ou moins des hommes orchestres : de vrais zicos qui s'éclatent, et qui viennent de signer avec le label Columbia Records. Je leur prédis un avenir brillant, ce qui est amplement mérité... 

En bonus, une petite vidéo de leur reprise de Party Rock Anthem, en featuring avec la belle et brillante All About maggie

Second groupe à l'honneur dans cet article : Karmin. Ce duo, composé d'Amy Heidemann et Nick Noonan, a commencé par bloguer leurs reprises sur la toile. Soyons honnête, ça n'est pas aussi bon que Walk Off The Earth, à mon humble avis. Mais ça reste franchement intéressant. Le flow d'Amy d'une part est complètement démentiel, sur leur reprise de Party Rock Anthem notamment. Nick quant à lui, est un pianiste hors pair. Sa voix ne m'émeut absolument pas, mais j'imagine qu'il ne voulait pas être relégué au second plan... Je suis un peu méchant, mais quand on compare le coffre d'Amy à la voix monocorde de Nick, il faut se faire une raison : il vaudrait peut être mieux qu'il se taise... J'imagine que la gente féminine ne sera toutefois pas insensible à son charme :P
Le grand atout des Karmin, en plus de la voix d'Amy et du talent de Nick, ce sont leurs mises en scène. Quand Walk off the Earth se contente de filmer la prise de son, avec quelques effets de scène parfois, Karmin nous propose un véritable clip. Second degré, humour, émotions... Tout y est, et c'est réussi. Je ne vous proposerai pas de clip dans ce genre dans l'article, j'ai fait le choix de vous poster leur version de Party Rock Anthem, pour que vous puissiez comparer leur performance à celle de Walk off the earth. Je vous conseille néanmoins d'écouter et de regarder leur reprise de I need a doctor de Dr Dre, et dans un registre un peu plus léger, The way you are de Bruno Mars. Mouais.. En fait, regardez les toutes, c'est franchement très bon ! Ils viennent de sortir leur album Hello, qui regroupe certaines de leur reprises et de leurs composition. N'hésitez pas à l'acheter, ou à l'écouter sur deezer ou spotify ! 
Pourquoi l'acheter, ou l'écouter légalement me demanderez vous ? Très bonne question. C'est l'heure de mon coup de gueule ! Je suis un fervent défenseur du téléchargement. Mais lorsqu'il s'agit de jeunes groupes qui cherchent à se faire connaître, qui n'ont pas les moyens des "stars" d'aujourd'hui, je trouve ça assez inadmissible qu'on s'adonne à télécharger illégalement leurs oeuvres. Les artistes dont la renommée n'est plus à faire tirent leur revenu de leur droit à l'image, de leurs concerts... Les jeunes artistes n'ont pas cette chance. Alors soyez cool, offrez leur la possibilité d'atteindre ce niveau de renommé ! 
Je vous laisse comme promis avec la reprise de Party Rock Anthem de Karmin. Enjoy ! 


Tchuss,
Selim.

12 mai 2012

Les BO's cultes de séries américaines.

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Bonjour ! 

 

En retard une nouvelle fois, je vous propose aujourd'hui de nous plonger dans l'univers musical des séries américaines. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je tenais à vous donner quelques informations quant à la suite de ce blog. Je me suis rendu compte que si je continue à écrire exclusivement sur des sujets musicaux, je risque fort de tomber à court de matière dans les prochains mois. Du coup, il est assez probable que j'élargisse le champ sujets traités. Je ne parlerai pas ou peu de cinéma,je n'ai pas assez de culture dans ce domaine; en revanche, je pense que vous aurez le droit à quelques articles sur les séries que j'ai regardées (et il y en a énormément, je vous assure). Et si tout va bien, vous aurez sans doute une surprise à la fin du mois de juin, puisqu'un collaborateur mystère pourrait peut être, hypothétiquement, sans que l'on puisse l'affirmer, rejoindre la rédaction du blog... Ceux qui me suivent sur twitter savent sans doute déjà de qui il s'agit ! (au passage, n'hésitez pas à m'ajouter : mattandselim).

Enfin bref, cette digression me permet d'opérer ma transition vers le vrai sujet de cet article : les bandes sons des séries américaines. Bien entendu je ne serai pas exhaustif, et j'écarte déjà certaines de mes séries favorites : How I met your mother, Community, The big Bang Theory. Non pas qu'elles ne soient pas intéressantes musicalement, elle le sont simplement moins que celle que je souhaite aborder ici. Et soyons honnête, à par les génériques, il n'y a pas grand chose à retenir dans ces trois séries... Je ne rentrerai pas dans une analyse précise de chaque morceau, me contentant, par souci de longueur, de décrire brièvement la BO dans son ensemble.

J'ai décidé de commencer par l'excellente BO de The Walking Dead. Elle a été quasiment entièrement par Bear McCreary. Comment ça, vous ne connaissez pas cet homme ? Bon allez, soyons honnête : je ne connaissais pas son nom avant mes recherches pour la rédaction de l'article. Pourtant, il est l'auteur de nombreuses BO, notamment celle de Battlestar Galactica, ou de Terminator : The Sarah Connel Chronicles. Pour l'anecdote, il a été l'élève d'Elmer Bernstein. Niveau référence, ça se pose là quoi. La BO est entièrement ou presque jouée par un orchestre à cordes. Beaucoup de trémolos, beaucoup d'attaques, un style ultra épuré : il semble que ce soient les ingrédients d'une BO discrète et poignante à la fois, qui s'accorde avec l'action. Un coup de maître à mon sens; on sort des clichés des mauvais films de zombies à grand renfort de hard rock ou de violons stridents. En bref : une soundtrack savamment composée, très sobre, presque trop, mais qui colle parfaitement à l'univers de la série. Une toute petite critique : prise en elle même, détachée de la série, je ne lui ai trouvé qu'un intérêt assez limité. C'est une composition musicale presque mathématique, des mesures exclusivements ternaires, et une cadence parfaite à la fin de chaque phrase. Néanmoins, il n'en n'aurait pas fallu plus, compte tenu de son usage initial. Si vous souhaitez vous intéresser au compositeur, voilà le lien de son site : http://www.bearmccreary.com

 

Passons maintenant à ce qui est en ce moment ma série préférée : Game of Thrones. Cette fois, c'est une véritable Star de la composition classique additionnelle qui est à l'origine d'une bande son aussi géniale que son géniteur : Ramin Djawadi. C'est un véritable touche à tout : il a notamment signé des compositions additionnelles pour Pirate des Caraïbes ( la malédiction du Black Pearl me semble-t-il), mais surtout du génial The Island de Michael Bay. Côté BO complètes,c'est assez dingue aussi, puisqu'il signe entre autre la bande son d'Iron Man en 2008. Concernant les séries,il n'est pas en reste: en plus de Game of Thrones, il a composé la BO de Prison Break. Pour cette fois, je ne me risquerai pas à une analyse, mes compétences en solfège sont dépassées par la complexité de la BO. Je me permettrai simplement de dire que le violoncelle y tient une part prépondérante, et la nostalgie naturelle de cet instrument magnifie les scènes les plus intenses de la série. (Non non, je ne spoilerai pas, même si la tentation est grande!). Notons aussi la présence d'instruments hors orchestre (lyre, mandoline, claveçin...), qui donnent un ton d'époque à l'ensemble. Le main title est tout simplement génial de sobriété, et je ne saurais que trop vous conseiller d'écouter "Kill Them All". Les connaisseurs reconnaîtront...

Une dernière série pour éviter de faire de cet article une encyclopédie : True Blood. Et dès le générique, on est bluffé. "Bad Things", de Jace Everett, un chanteur américain assez peu connu Outre-Atlantique. Un rock sale, des origines country affichées, presque revendiquées. Un conseil : n'écoutez pas les autres chansons d'Everett. Non pas que ça soit mauvais, loin de là, mais c'est bien moins bon. Je n'ai même pas retenu les titres après mes recherches... True Blood reste dans la veine de la country des années 70, puisque à 2 reprises dans la saison 2, ce soint les Flying Burrito Brothers qui rythment la série. Hélas, vous ne les verrez jamais en live : les auteurs de Christine's Tune (Devil in disguise) ne se produisent plus depuis 1972 ! Notons tout de même qu' un des membres, Bernie Leadon, n'est autre que... Le fondateur de The Eagles ! Pour en revenir aux Buritos volants, c'est de la country comme on savait la faire aux Etats-Unis à la fin des années 1960. Un mélange de jazz bluegrass et de soul music, avec un petit côté des Jefferson Airplane... Je vous laisse imaginer le topo. Je m'arrêterai là pour la BO de True Blood tant il y aurait de choses à dire. Notons tout de même la participation des Watson twins, de Ryan Adams, Little big town, ou encore Cobra Verde. Si ces noms ne vous évoquent rien, je vous invite à les découvrir rapidemment ! 

 Avant de vous laisser, quelques séries que je n'ai pas pu aborder faute de temps, et qui pourtant auraient mérité leur place dans cet article :

- Blue Mountain State, ne serait-ce que pour l'opening song détonnante de Rev Theory, Hell Yeah

- Grimm : Parce que l'Original soundtrack est sans doute la seule chose potable dans la série. 

- Prison Break : Parce que c'est Ramin Djawadi

- Les opening de certains mangas (Full metal panic notamment) : parce que c'est souvent magnifique. 

 

Pour conclure, je vous laisse avec une dernière série que j'aurais aimé aborder ici (encore plus que les précédentes...) et son superbe générique composé par Rolfe Kent

 

Tchuss; 

Selim

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6 mai 2012

Nouvelle scène française : Kim Novak.

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Bonjour bonjour ! 

 

Presque deux semaines se sont écoulées depuis mon dernier article. Partiels et concours obligeant, je ne suis pas parvenu à respecter les délais que je m'étais fixé à l'ouverture de ce blog; mes plus plates excuses. 

 

J'espère me rattraper avec cet article. Aujourd'hui, je vais vous parler d'un groupe français, bas-normand pour être précis, puisque ces artistes nous viennent tout droit de Caen. Ce groupe, c'est Kim Novak. Un nom évocateur pour les férus de cinéma; la magnifique Kim a notamment joué dans Sueurs Froides du génial Alfred Hitchcock. Pour être honnête avec vous, je les ai découvert par pur hasard le 1er mars dernier à la Maroquinerie. Ils étaient en première partie de We Have Band (un groupe électro/pop/rock complètement déjanté dont je vous parlerai sans doute dans un prochain billet.) Et ils ont été géniaux. Un rock cold-wave, des relents de Velvet Underground, mais aussi Des Killers des premières heures (The Killers, Somebody told me, un souvenir de nos 16ans...). En live, la voix presque adolescente du chanteur (qui doit pourtant avoir une trentaine d'années) et l'énergie juvénile du bassiste m'ont tout de suite séduit. On danse, on chantonne plusieurs semaines après... Musicalement, c'est très propre. Pas de solos intempestifs comme souvent lors des premières parties, malgré une tendance rock doo woop assez marquée. 

Côté Lyrics, rien de transcendant, comme à chaque fois ou presque lorsqu'un groupe français s'essaye à l'écriture dans la langue de Shakespeare. Malgré tout, beaucoup de candeur, de naïveté dans l'utilisation des mots. Et saluons aussi le fait que Kim Novak n'ait pas peur de s'engager, et quand ils le font, c'est assez réussi. (Love Affair, à écouter à la fin de cet article).

Ils ont enregistré en Novembre 2011 leur second album, The Golden Mean. Avant ça, un EP sorti en février 2011, Glory. Leur premier album, un peu moins élaboré mais à mon sens tout aussi bon, est sorti en 2007 et s'appelle Luck & Accident. Il y a une vraie prise de maturité entre les deux albums; on passe d'un style english wave prometteur mais somme toute assez classique à un rock doo woop qui s'inspire des Eighties anglaises, mais aussi de toute la nouvelle vague Californienne, avec ce petit côté punk mais pas trop dont on se délecte. 

En bref, un groupe de Frenchies qu'il faut écouter et surveiller. En bonus, leur plus belle chanson à mon sens : Love Affair. Une nouvelle fois je ne l'ai pas trouvée sur dailymotion, vous devrez donc cliquer sur le lien chers amis ! Vous me direz ce que vous en pensez, mais la brève intro m'a fait penser à celle (bien plus longue) de  Close to the Edge du groupe Yes

http://www.youtube.com/watch?v=WJJUr999npU

Tchuss, Selim.

 

25 avril 2012

Childish Gambino.

Vous connaissez cette série absolument géniale, Community ? Non ? Alors je vous conseille d'y remédier rapidement. Ca faisait longtemps que la chaîne NBC ne nous avait pas offert un tel chef d'oeuvre d'humour. Humour noir, humour décalé, satirique, mais surtout complètement déjanté. Dan Harmon, le réalisateur, est décidément un des plus grands esprits créateur de cette décennie. Et je pèse mes mots. 

 

Enfin si vous connaissez la série, le nom de Troy Barnes doit vous être familier. Il s'agit en effet du meilleur ami d'Abed, avec qui il se lance dans des raps complètements psychédéliques.   Un exemple en vidéo : 

http://www.youtube.com/watch?v=j25tkxg5Vws (Désolé, je ne l'ai pas trouvé sur dailymotion, et du coup je n'ai pas réussi à l'intégrer à l'article. Vous allez devoir cliquer :))

Et bien figurez vous que Donald Glover, l'acteur incarnant Troy dans la série, est également un rappeur plutôt doué, qui se produit sous le nom de Childish Gambino. C'est de lui dont je vous parlerai aujourd'hui. 

Soyons honnête, la passion que j'ai développée pour la série m'empêche d'être tout à fait objectif. Je m'y efforcerai néanmoins. Commençons par la discographie : il faut le reconnaître, elle est impressionnante. Déjà 3 albums (Sick Boi en 2008, Pointdexter en 2009, Culdesac en 2010) et 3 Mixtapes (I'm just a Raper 1 et 2, Royalty). 

Le fond maintenant. C'est plutôt bon. Donald développe un flow intéressant, une voix pitchy, en dehors des clichés du rap américain. Ceux qui s'attendait à du 50cent vont être déçu. Alors que certains se bornent encore à classer les rappeurs US selon leur couleur de peau, Childish Gambino est un noir qui rap comme un blanc. C'est la preuve que le rap US a connu un tournant majeur il y a quelques années. (essentiellement grâce à Eminem, avouons le, même si ses "héritiers", Mac Miller et les autres, y ont également largement contribué).Fini l'époque du rap bling bling et des chaînes en or. Donald Glover l'a compris. Son rap, c'est celui d'une jeunesse qui a grandi bercée par la musique électronique. Fini les instru minimalistes, avec trois notes de guitare, un xylophone et une boite à rythme. C'est un avis assez personnel, mais quand j'écoute Childish Gambino, l'instru me transporte bien plus que les textes. 

Parlons de ces textes. Je dois l'admettre, ils me laissent perplexe. Il y a un second degré latent, c'est évident, mais il me semble assez mal employé. Les rimes sont assez pauvres. Mais je vous laisse plutôt en juger par vous même, avec ce couplet de la chanson "Extraordinary", sur l'album Pointdexter :

Uhhhh I'm the streets desire

Your getting too old man, please retire

Don't make me carry you like I'm liar liar

Bring the heat like a monster, I'm Elmo's fire

I'm too busy spittin shit with a socialite

I'm too busy sittin bitch with some model types

Yes sir my girl's look like Rihanna twice

With some packed bags, yeah, they ain't going home tonight

Get your camera phone, prove ya seen me

Or else you'll be with friends like "Please believe me!"

 

Heureusement, la pauvreté relative des lyrics est masquée par un flow assez hors du commun, une instru généralement assez riche. C'est un peu comme si on avait calé du Mac Miller sur les Bloody Beetroots.. En conclusion, un ensemble qui reste assez inégal. Les albums ne se valent pas tous, et les chansons non plus. Je vous laisse donc avec son dernier succès, sorti cette année : la chanson s'appelle Heartbeat.


Childish Gambino - Heartbeat

PS : Mon deuxième article, et je commence déjà à réaliser qu'il va me falloir beaucoup, beaucoup de matière pour continuer à tenir ce blog régulièrement. Aussi, n'hésitez pas à me demander mon avis sur un groupe, un artiste que je ne connaitrais pas encore. N'hésitez pas, également, à me faire part de vos critiques, apports, avis, soit sur les artistes que je traite, soit sur la façon dont je les traite, soit les deux. Enfin, je comptais faire de ce blog un blog 100% musical; mais je me réserve le droit, une ou deux fois par mois, de traiter un sujet un peu différent (série, anime, film, comics...), afin d'une part de garder un peu de matière en réserve, et d'autre part de vous faire découvrir un peu mon univers de geek! N'hésitez pas non plus à me soumettre des sujets pour cette catégorie d'articles !

 

Tchuss,

Selim.

24 avril 2012

Ca me taraudait. Asaf Avidan and the Mojos.

Quoi de plus opportun que de commencer un blog musical en pleine période de révisions ? Bien entendu, c'est de la procrastination. Rien de plus. Pas une simple lubie toutefois. Ca fait un moment que ça me taraudait. Après tout, j'ai été musicien, un bon bout de temps. Et puis je passe mon temps à écouter de la musique. Tout. N'importe quoi. M'enfin je ne vais pas m'épancher en justifications fumeuses; je vous propose plutôt de rentrer dans le vif du sujet.

 

Pour ce premier billet, j'ai eu envie de vous parler d'un groupe que j'ai découvert au début de cette année, grâce à mon frère. Asaf Avidan and the Mojos. 

Ok, on lit ce nom, on s'dit encore un groupe à l'intitulé déluré et délirant, mais le fond dans tout ça ? Et bien figurez vous que pour une fois, le fond, c'est la meilleure partie. Si vous aimez le rock, le vrai, c'est fait pour vous. Ce chanteur Israëlien, en plus de sa voix (et de sa voie !) extraordinaire, sait donner corps à ses chansons. Imaginez une instru de deep purple, avec les lyrics de Led Zeppelin et la voix de Janis Joplin : vous avez un petit aperçu de ce qui vous attend. Le plus extraordinaire dans tout ça, c'est qu'Asaf Avidan ne se produit que depuis 2006. Et Monsieur ne fait pas les choses à moitié, puisqu'il s'est déjà produit pour la première partie de Bob Dylan à Tel Aviv en solo; le groupe quant à lui a eu l'occasion de jouer sur la même scène que Lou Reed ou Ben Harper. 

Un succès rapide et mérité donc. On craignait, il y a peu, une mauvaise nouvelle à l'annonce de la séparation temporaire mais indéterminée du groupe. C'était sans compter le talent d'Asaf Avidan, qui nous offre un album acoustique, Avidan in a Box, tout simplement hors du commun. Alors ouais, les puristes y verront une rupture avec les racines très rock du groupe. Moi, je préfère y voir le génie d'un renouvellement sinon nécessaire, fort agréable. 

Pour vos oreilles, une petite vidéo du nouvel album. La chanson s'appelle Small change girl.

 

Une petite liste de leur chansons que je vous conseille; l'album dont la chanson est issue est entre parenthèses.

Her Lies (The reckoning)

This Cool (Now that you're leaving)

Ghost before the Wall (The reckoning)

Je vous invite vivement à les découvrir ! 

 

Tchuss,

Selim.

 

 

 

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